Want to Read saving…. This article about a s novel is a stub. In doing so, the translation has reduced and erased all traces of feminine resistance, power and ingenuity constructed in the French text. Indeed the novel contains over different feminine nouns, adjectives and pastparticiples describing the women of Madina.
Dounia rated it really liked it Aug 30, The pagan and his murderer, the avenging Muslim and the husband whom she has in her own way anesthetized.
Zora rated it liked it Feb 01, In fact the Islamic calendar, Hijra, starts on this day. It is first worth pointing out that the foundations of Islam mxine based on three main texts: Thanks for telling us about the problem. This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these cookies, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are as essential for the working of basic functionalities of the website.
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Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information. J'eus envie de rire avec lui, de le taquiner. Je le provoquais en lui jetant de l'eau sur la figure.
Il ne m'intimidait plus. Je ris de nouveau, plus nerveusement sans doute. Je n'avais plus envie de rire. J'ai cru que vous n'alliez plus revenir.
Je l'aimais. J'aime la mer. Elle nous regardait de loin, fixement. Elle ne souriait pas. Son profil me parut presque serein. Je m'attardai sur le visage de Jedla. Je ressentis de la tendresse pour elle. J'ajoutai, pour moi, en souriant : superficielle. Pourtant, Jedla Avec Jedla, je ne le pouvais plus. Et soudain, ce fut elle. Cela se passa vite. Je lui tendis d'abord la main machinalement, comme aux autres. Mais elle me regarda. J'en serai heureuse moi aussi. Une tristesse m'enveloppa.
La voiture roulait sans heurts. Ils allaient descendre, quand Ali eut une exclamation joyeuse. Je sus alors que quelque chose finissait. Je rentrais tard, le soir; Hassein m'accompagnait. Je ne le craignais pas. Je ne savais que penser de son mutisme. Votre victoire est facile. Alger est ennuyeux comme la pluie en ce moment.
Simplement, je vous regarderai. Sa voix devenait vulgaire. Je ne le trouvais plus agressif. Que lui prenait-il? Je le lui dis, tandis qu'il me raccompagnait.
La nuit tombait, mais je voyais son sourire bizarre, que je ne comprenais pas. Je me trouvais debout devant lui, ne sachant que faire. Son regard brillait dans la nuit claire. Je ne sais comment je fus brusquement dans ses bras, contre sa poitrine.
Je me sentais dure. Puis, brutalement, il me repoussa ; sans parler, il tourna le dos et disparut dans le noir. Il me fallait faire le point. Je diagnostiquai que Hassein m'aimait, et ne voulait pas se l'avouer.
Je connaissais ces situations, et la suite. Inutile de m'interroger sur mes propres sentiments; pour l'instant, ils ne comptaient pas. A ce moment seulement, je me demandais ce qu'il fallait en faire. Pauvres petits vers qui tous, un beau jour, finissent par se prendre pour des dieux! Moi, je n'aime pas les dieux. Je trouvai ma conclusion assez brillante.
Je ris nerveusement, A me marier? Elle ne comprenait pas que, justement pour cela Tant qu'elle n'habite pas avec moi! Myriem avait la jouissance, et moi, la victoire La victoire? Par quel moyen? Pourquoi pas le plus banal, pourquoi pas la jalousie? Pendant nos promenades le long des petites criques qui s'ouvrent l'une dans l'autre en d'infinis chapelets, il lui arrivait de me prendre par la main.
Ses sourires semblaient complices dans le bonheur, mais je voyais ses yeux inquisiteurs, ironiques. Que voulait-il? Je le regardai, haineuse. L'eau semblait froide. Seul, Hassein voulut se baigner. Ali voulut se promener ; il nous le proposa. Ce sera difficile, je ne me fais pas d'illusion. On ne parle toujours que des colons, du colonialisme. C'est cela qu'il faut secouer, c'est ce qu'il faut leur dire dans notre langue.
Je m'imaginais alors qu'il me troublait. Tout m'apparut facile. Brusquement, tout s'embrouilla en moi. Que voulait-elle? Je chassai toutes mes peurs dans le vent de la vitesse. Peu importait laquelle. Je me voulus fataliste. Une intrigante ne devait compter sur personne, utiliser chacun. En somme, un personnage net, sans franges ni bavures. Je humais avec plaisir sa peau avant de l'endosser.
En silence. Pour m'en convaincre, il me suffisait de surprendre son regard sur moi; il ne sollicitait jamais, il ne s'ouvrait que rarement. Elle me regarda, moi seule.
Et cela me fit mal. Il l'estimait beaucoup ; je ne l'aurais jamais cru capable de cette attention respectueuse. A ce soir! Nous avons fait le trajet dans un silence presque total.
Je me rappelai les yeux battus et les cernes de Jedla. Je mis cela sur le compte de l'innocence. Hassein me demanda l'heure et le lieu du rendez- vous. Il ne se donnait pas la peine de cacher ses intentions. Elle portait ses trente ans avec bruit. Elle m'interrogea sur Jedla, sur son mari. Quand elle sut que Jedla n'aimait pas sortir ni s'habiller,. Je me contentai de transmettre l'opinion de Hassein : un journaliste d'avenir, avait-il dit.
J'ajoutai, je ne sais pourquoi, qu'il aimait sa femme, beaucoup. Je la regardai avec une certaine admiration. Hassein me sourit ; le retour serait gai. Ali fit un oui passif. Il y avait peu de monde. Sur la piste dansaient quelques couples. Tout se vide en moi brusquement. Je ressens alors une amertume de vieille femme. Elle est rapide d'ordinaire, elle coule vite. Pourtant, je sais qu'il y a autre chose Je ne l'avais jamais vu ainsi. Hassein me serra dans ses bras. Je lui demandai s'il avait perdu beaucoup; je rie portait jamais chance.
Il me tutoya : — Tu avais l'air de te plaire dans la compagnie d'Ali Moulay. Je vous regardais depuis un bon moment Tu faisais beaucoup de discours. Il ne boit pas, ne joue pas. Je me demande d'ailleurs comment, car elle vaut mieux que toi, beaucoup mieux que toi Je vois clair, je te dis.
Toi, je te connais. Cela te fait plaisir. Lui, n'avait jamais voulu. Tu n'as soif que d'hommes. Pour satisfaire tes caprices, tu ferais pis. Il parlait bas, mais vite, et sa voix tremblait.
Peu m'importait. Il se tut, soudain. Il me serra plus fort dans ses bras. Il devenait doux, tendre. J'avais toujours peur. J'avais honte. J'aurais voulu fuir. Il me suivait d'un pas incertain. Je n'osais regarder Ali. Je me levai brusquement et je l'interrompis : — Partons!
J'ai honte de moi! Il parla doucement, et sa voix semblait presque tendre, dans le noir. J'aurais voulu voir son visage, mais je n'osais. Jedla et lui m'aideraient, il me le promettait. Je dis tout haut que Jedla attendait.
Je dis « Merci! Je me sauvai, tremblante, honteuse. Je n'aimais que cet enfant. Je pris la main de Rachid.
Je passai sur l'incident de Hassein. D'ailleurs il n'avait pas reparu. Je devais rentrer avec Rachid pour le repas. Jedla voulut me retenir ; je ne le pouvais pas. Ali et Rachid revenaient du pas tranquille de deux grands amis, au retour d'un long voyage. Jedla paraissait maintenant pleine d'entrain.
Quand elle revint de la cuisine, une assiette en main, elle me sembla presque heureuse. Je vis Rachid reprendre soudain son front des mauvais jours. Jedla l'encourageait de la voix. Et la voix encore souriante de Jedla, patiente. Rachid recula jusque dans mes jambes. Elle se retourna brutalement. Laissez-moi tous! J'eus pour lui un sourire triste.
Quand elle a vu Rachid avoir peur d'elle, elle n'a pu le supporter. Finalement — et je soupirai — cet «autre chose» me laissait froide. De temps en temps, il est vrai, revenait en moi, comme une vrille, le regard haineux d'un visage en larmes, et la voix qu'elle avait eue pour crier : « Va-t'en!
Je me trouvais bien avec eux. J'avais revu Hassein une ou deux fois seulement, toujours devant Ali et Jedla. Je ne le revis pas. Il partit tranquille. J'allais me baigner seule le matin sur la plage.
Parfois, Jedla acceptait de m'accompagner sur la plage. Ou bien : — Je suis trop maigre pour porter un maillot de bain. Le charme aurait pu durer ainsi, toujours. Je lui en voulais. Elle ne bougea pas, ne dit mot. Mais je chassai tout.
Elle me sourit et je lui pardonnai tout. Elle parla longtemps. Mais je ne me rappelle que son excitation finale; elle disait, je crois : —Je suis heureuse. Tout serait plein. Combien j'aimais leur couple. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website.
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